
Février représente le mois où la plupart des destinations européennes affichent des températures basses et un ensoleillement restreint. Pourtant, l’archipel de Madère déroge à cette tendance continentale grâce à un microclimat océanique. Les températures y dépassent régulièrement les 18°C alors que le reste du continent connaît l’hiver au plus fort.
Les liaisons aériennes depuis l’Europe se poursuivent sans interruption, facilitant l’accès à un cadre tempéré et à une offre touristique active. La fréquentation reste modérée en cette période, permettant de profiter pleinement des plages, sentiers et activités de plein air.
Plan de l'article
Pourquoi Madère séduit les voyageurs en quête de soleil en février
Madère, île portugaise posée sur l’Atlantique, tire son épingle du jeu quand l’hiver s’abat sur le continent. Ici, la douceur du climat ne faiblit pas : la température se maintient autour de 17 à 19°C, et la nature ne s’autorise aucune pause. La réputation de l’île aux fleurs n’est pas usurpée : partout, des jardins débordants, des forêts de lauriers protégées par l’UNESCO, et un foisonnement de cultures en terrasse qui surprennent le regard en pleine saison froide.
Partir à Madère en février, c’est s’offrir une parenthèse lumineuse sans quitter l’Europe. À moins de quatre heures de vol de Paris ou de Lisbonne, l’île s’ouvre facilement. Dès les abords de Funchal, la lumière amplifie la palette des marchés et des bougainvilliers. Les célèbres levadas, ces canaux d’irrigation en surplomb, invitent à la marche entre forêts humides et pentes escarpées. Botanistes passionnés, marcheurs curieux ou amateurs de baignades : tous trouvent leur bonheur dans les criques paisibles, baignées par la douceur de l’Atlantique et délaissées par la foule hivernale.
Voici ce qui fait la différence à Madère au cœur de l’hiver :
- Climat doux en hiver : températures stables, précipitations rares.
- Végétation luxuriante toute l’année grâce à la laurisilva et aux levadas.
- Accessibilité depuis l’Europe et ambiance paisible, loin de la foule estivale.
La forêt de lauriers, rareté européenne, occupe près d’un cinquième de l’île et abrite une faune et une flore remarquables. Les villages, accrochés aux falaises, gardent une identité insulaire robuste. Pour ceux qui cherchent la lumière, la nature préservée et l’authenticité, Madère en février ne laisse personne indifférent.
Que peut-on attendre du climat et de l’ambiance sur l’île en hiver ?
L’hiver à Madère n’a rien de commun avec celui du reste de l’Europe. Baignée par l’Atlantique, l’île bénéficie d’un climat subtropical : la douceur règne, les pluies sont discrètes, la lumière abonde. Sur les hauteurs, la brume s’attarde parfois sur les lauriers, mais Funchal, plus bas, se réveille presque chaque jour sous un ciel limpide. Les températures oscillent entre 16 et 20°C en plein mois de février, très loin de la grisaille continentale.
Côté nature, rien ne s’arrête. La laurisilva, les bananiers, les avocatiers et les manguiers poursuivent leur croissance sans relâche. Les levadas restent praticables et offrent aux randonneurs des parcours ombragés toute l’année. Même le Jardin botanique de Funchal expose sa diversité, surprenant par sa profusion de couleurs et de parfums alors que la plupart des jardins européens attendent le printemps.
En février, l’ambiance générale de l’île change de rythme. Les sites restent accessibles, les ruelles respirent, les panoramas appartiennent à ceux qui prennent le temps. Les marchés regorgent de fruits tropicaux et d’agrumes, la mer se montre souvent clémente et invite à la baignade du côté de Fajã dos Padres, site connu pour son microclimat singulier.
Voici ce qui caractérise l’atmosphère de Madère en hiver :
- Douceur de vivre : terrasses animées à Funchal, villages côtiers paisibles.
- Nature intacte : forêts primaires, cultures en terrasse verdoyantes.
- Expérience authentique : accueil sincère, rythme insulaire préservé.
Dans les fonds de vallée comme sur les crêtes, Madère s’offre tel un éternel printemps, même en février.
Plages incontournables et coins secrets : où poser sa serviette à Madère
Le littoral de Madère réserve de belles surprises, à commencer par ses plages contrastées. Au nord, les amateurs de sable noir se dirigent naturellement vers Praia do Porto do Seixal. Là, le décor se fait sauvage : sable volcanique, falaises vertigineuses et, souvent, une houle qui attire les surfeurs débutants. Non loin, les piscines naturelles de Seixal invitent à la baignade dans des bassins clairs, à l’écart de l’agitation.
Au sud, Praia Formosa s’étire sur plusieurs criques de galets, à proximité immédiate de Funchal. C’est le lieu de rendez-vous des habitants, animé tout au long de l’année par les terrasses et l’accès facile à la Doca do Cavacas, une petite plage discrète entourée de rochers. Pour un contexte plus familial, Praia da Calheta parie sur son sable doré importé et ses eaux tranquilles, un vrai privilège à Madère.
Pour ceux qui cherchent plus d’intimité, quelques plages restent à l’abri des regards : Prainha do Caniçal, une rare plage naturelle de sable nichée au pied de falaises colorées, ou Fajã dos Padres, accessible uniquement par téléphérique, où vignes et bananiers bordent une étroite bande de galets.
Les plus curieux mettent le cap sur Porto Santo, l’île voisine. Sur place, neuf kilomètres de sable fin et presque doré s’étendent à perte de vue : une halte réputée pour ses propriétés bienfaisantes. Entre plages cachées et grandes étendues, l’archipel se révèle en hiver comme un terrain de détente lumineux, loin des clichés saisonniers.
Randonnées, marchés et villages : des activités pour tous les goûts en février
En février, Madère s’affirme comme une terre de randonnée. Les sentiers des levadas, ces fameux canaux d’irrigation qui sillonnent la laurisilva classée, offrent toutes les variations : pour les plus aguerris, la traversée entre le Pico de Arriero et le Pico Ruivo promet trois heures de marche aérienne, sur des crêtes parfois spectaculaires, avec l’Atlantique en toile de fond. Du côté de la Pointe de Saint Laurent, le décor devient minéral, presque lunaire, parfait pour une balade contemplative.
Au fil des chemins, on découvre des villages dont l’identité forge le caractère de l’île. À Santana, les maisons triangulaires au toit de chaume se dressent sur fond de montagnes verdoyantes. Porto Moniz, sur la côte nord, attire pour ses bassins naturels creusés dans la lave, tandis que le plateau de Fanal, mystérieux et souvent nimbé de brume, plonge le marcheur dans une forêt ancestrale, à l’écart du bruit.
Funchal, elle, vit au rythme du marché aux fleurs, véritable explosion de couleurs : on y croise des étals d’anone, d’orchidées, et des échanges animés entre producteurs et restaurateurs. Les curieux se laissent tenter par l’Engenhos da Calheta, distillerie de rhum où l’on découvre le bolo de mel, ce gâteau au miel emblématique. Même en hiver, Madère ne se repose jamais sur ses lauriers : l’île propose une mosaïque d’expériences qui marquent, entre authenticité et diversité.































